Lettre du CArCoB - Octobre 2024

Départ à la retraite

Marie-France Hanon nous quitte. Elle prend sa retraite après une vie professionnelle bien remplie dont près de vingt ans au CArCoB.

Notre convention avec Actiris nous a permis de confier le poste d’Agent contractuel subventionné (ACS) à Augustin Hens. Nous lui souhaitons la bienvenue.

Vous trouverez ci-joint les remerciements que je lui ai adressés au nom de notre association.

 

Chère Marie-France,

J’ai été consterné quand tu m’as appris que tu partais à la retraite. Je pensais que le CArCoB pourrait encore compter sur toi pendant cinq ans ! Mais c’est ton choix, favorisé par la valorisation de ta courte carrière dans la marine marchande…
Ce n’est pas cette expérience-là qui nous avait motivé, il y a presque vingt-cinq an, pour t’embaucher. Tu étais la perle rare parmi les candidatures pour le poste ACS que notre président de l’époque Jean-Jacques Herwegh avait obtenu du ministre Thomas.

Tu avais à peine quarante ans, tu étais diplômée bibliothécaire documentaliste et tu avais travaillé pour les Amitiés belgo-soviétiques et tu maitrisais parfaitement l’orthographe !

Au départ tu devais seconder notre regretté Milou Rikir, mais tu as très vite appris à gérer le CArCoB. Tu as tenu, seule, la barre pendant sa maladie et après son décès. Tu es restée à bord pendant la difficile période Covid, refusant le télétravail.
Ton empathie avec les chercheurs t’a valu des remerciements, y compris dans les livres qu’ils ont publiés. Ton excellent contact avec Jacques Crapez l’a convaincu de faire du CArCoB, son héritier ce qui nous a permis de nous équiper et d’offrir un CDI à Thomas Barbieux.

Je sais que tu regrettes de ne pas avoir vu se réaliser le projet de moderniser notre centre, en occupant le rez-de-chaussée, mais le coût de tel travaux aurait mis en péril, le CArCoB, le DACOB et nos mécènes.

Aujourd’hui, tu transmets tes responsabilités à François Belot qui a pu compter sur toi quand il est devenu notre archiviste et à Augustin Hens qui te succède au poste ACS.

Au nom de notre association, je te remercie pour ton dévouement et je te souhaite de bien profiter de ta pension. Tous nos vœux pour ta nouvelle vie et beaucoup de plaisirs équestres puisque les chevaux sont ta passion.

Jules Pirlot

18 septembre 2024

Vient de paraître :"Borms, une famille entre collaboration et Résistance", par Anne Duchaine

Anne Duchaine, vient de faire paraître son livre intitulé "Borms, une famille entre collaboration et résistance" aux éditions Racine.

 

Quatre-vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’ampleur de la barbarie nazie continue d’interpeler et les tensions et guerres actuelles, en grande partie consécutives aux conflits du XXe siècle, nous plongent à nouveau dans la fragilité du monde.

Dans cet ouvrage richement documenté, Anne Duchaine, fille de Résistants, raconte le combat de ses parents Jacques Duchaine et Regina Borms pendant la Seconde Guerre mondiale. Partisane armée, Regina (dite Reine) Borms fut arrêtée à Liège en avril 1944 et déportée comme Nacht und Nebel à Gommern et Ravensbrück. Une situation inattendue car Regina Borms était la nièce du nationaliste flamand August Borms, condamné à mort et exécuté en 1946. Qui était au juste August Borms et quelles furent les imbrications entre son parcours et celui de sa nièce ? Qu’est-ce qui incita Regina Borms, née en Flandre-Orientale, communiste engagée, à entrer dans la Résistance et, déportée, à tenir tête aux nazis ? Anne Duchaine, se basant sur diverses archives et documents, aborde sans complaisance la tâche sombre laissée par le collaborateur récidiviste et analyse les effets destructeurs de cette filiation sur sa famille maternelle.

Au fil de son écriture, Anne Duchaine emmène le lecteur au-delà de son expérience personnelle et familiale, portant sa réflexion sur l’articulation subjective entre les individus et l’Histoire. En ce sens l’auteur pose des questions universelles, sur le mal, l’engagement, la Résistance et la transmission mémorielle. Elle nous montre également comment des hommes, des femmes et des enfants détenus en camps de concentration ont pu préserver leur dignité et leur voix singulière malgré la terreur nazie.

 

Nous ne pouvons que conseiller la lecture de ce livre, disponible en librairie depuis ce 24 septembre !

Anne Duchaine a débuté sa carrière en psychiatrie avant de se tourner vers la recherche universitaire. Elle a publié des travaux et des articles dans le Courrier hebdomadaire du CRISP, dans La Revue nouvelle et dans L’Observatoire. Fille de résistants, elle a témoigné, ainsi que sa mère, dans l’émission radio « Les transmissions. La guerre en héritage ». Elle a également participé au documentaire Enfants de résistants – leur vie entre gloire et douleur (RTBF).

Elle s’est rendue à de multiples reprises au CArCoB et au DACOB afin d’y consulter livres et archives, et d’y échanger quelques chaleureuses discussions avec les archivistes.

Bientôt à la RTBF « Le Rêve de Fanny » de Jean-Christophe Yu

A regarder ou enregistrer samedi 26 octobre à 20h30 sur la Trois (RTBF) dans Retour aux sources (Elodie De Selys).

Dans le cadre des luttes qui traversent le 20ème siècle, ce film met en scène les parents de Fanny : Jeanne Renotte, résistante, rescapée des camps, pionnière de l’accouchement sans douleur et du planning familial et son époux Paul Renotte, artiste, militant communiste, échevin des Beaux-arts de la Ville de Liège.

Le CArCoB soutient ce très beau film, dont la réalisation repose sur l’utilisation de nombreuses archives que Jean-Christophe Yu a déposé dans notre centre.

 

"LE RÊVE DE FANNY" de Jean-Christophe Yu

Une épopée rocambolesque à travers le 20e siècle. A la fois grave, poétique voire carrément humoristique. Le tout en un. Dynamique, émouvant, plein de sens. Deux personnages principaux. Jeanne, Paul, des gens ordinaires qui deviennent des gens extraordinaires. La grande Histoire, ils en ont été des acteurs parmi d’autres. Entre faits historiques, destins personnels, regards doux-amers et digressions humoristiques ou poétiques, " Le rêve de Fanny " évoque tous les possibles du monde. Ceux d’aujourd’hui, ceux de demain, en dépit des évidences du jour ...

Le rêve de Fanny est celui de tant d’entre nous, ballotés, sans cesse, entre confiance en l’avenir et ses contraires, déceptions, échecs, fatigues et résignations diverses. C’est ce qui fait le grand récit de l’humanité. C’est ce que nous montre " Le rêve de Fanny " en nous confrontant aux réalités de toutes natures, tragiques, émouvantes, souriantes aussi ...

En janvier, il fut gratifié d’un prix ("Special Mention of the Jury") au dernier Millenium Festival (Bruxelles) et reçut, en août dernier, le Prix du Meilleur Film Documentaire au dernier Festival International du Film de Bretagne (catégorie "Films d’Europe").

 

Plus d’informations :

Nouveaux inventaires en ligne sur uDesk

De nouveaux inventaires sont maintenant disponibles en ligne sur uDesk ! En cliquant sur "lire la suite", vous pourrez accéder à la biographie des militants dont les fonds d’archives ont été inventoriés ainsi qu’à une brève description du contenu de leurs fonds. Pour des informations plus détaillées, nous vous renvoyons vers notre catalogue en ligne uDesk. Nous tenons à remercier nos stagiaires sans l’aide de qui ces inventaires n’auraient pu être réalisés si vite !

  • Jean-Pierre Boulenger et Marguerite Franklemon :

Jean-Pierre Boulenger naît à Londres en 1919. Il entame des études d’ingénieur commercial à l’ULB et s’engage dans la section des Étudiants Socialistes Unifiés (ESU) de cette université. C’est probablement là qu’il rencontre Marguerite Franklemon, sa future épouse. Il effectue plusieurs activités de solidarité en faveur de l’Espagne républicaine. Il rejoint le Parti communiste de Belgique en 1938 en raison de son activité militante aux ESU et du soutien aux enfants de l’Espagne Républicaine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la Résistance en traduisant notamment des nouvelles diffusées par les radios alliées et en les transmettant à la rédaction de Radio-Moscou. En 1942, il se marie avec Marguerite. Après-guerre, il est fonctionnaire au ministère des Affaires Economiques. Il rejoint la CGSP à la fin de l’année 1946 et crée un comité de lutte syndical clandestin dans le ministère au début des années 1950. En 1946, il intègre également la commission économique du PCB, organe rattaché au Comité Central du parti, et y participe jusqu’en 1956. Membre de la section "Ministères" du PCB dans la fédération bruxelloise, il est chargé d’y dispenser plusieurs "cours d’éducation".

Marguerite Franklemon, fille de Georges Franklemon, ouvrier spécialisé en mécanique de précision, et de Josefa Verstrepen, jeune institutrice à l’esprit très indépendant, devenue athée durant ses études chez les religieuses. Elle étudie la médecine à l’ULB, où elle rejoint l’Association Générale des Etudiants et les ESU. Elle se rend en Espagne le 17 décembre 1937 avec une délégation d’étudiants de l’ULB. Elle entretient une brève correspondance avec Rafael Moral, secrétaire puis commissaire-président de la Federacíon Universitario Escolar de Madrid (Union Federal de los Estudiantes Hispanica). Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle rejoint le Front de l’Indépendance et participe à la Résistance. Entre 1971 et 1975, elle participe à la commission de Santé publique du PCB.

Les archives, conservées dans une seule boîte (0,12 ml), couvrent une large période qui s’étend de 1937 à 1974. Elles concernent la guerre d’Espagne, les ESU, la Résistance, et enfin le PCB, plus particulièrement sa commission économique et sa section « ministères » (rattachée à la fédération de Bruxelles).

Remerciements à Antoine Château-Kloots, stagiaire archiviste de l’ULB.

  • Michel Guillemin :

Né en [1887], fils d’ouvrier, il apprend le métier de confiseur. Sa santé fragile ne lui permet pas d’aller à l’école de manière régulière. Bien que catholique croyant et pratiquant, il commence son activité militante au sein du Parti Ouvrier Belge (POB) auquel il s’affile en 1909. C’est là qu’il apprend à écrire et à lire. C’est à cette même période qu’il apprend à tisser. Délégué de la Jeune Garde Socialiste (JGS) de Verviers à la Fédération socialiste de 1910 à 1920. Il devient ensuite secrétaire de la Jeune Garde, puis de la Fédération des Jeunes Gardes des environs de Verviers.
Durant la Première Guerre mondiale, il est trésorier de la "Ruche Verviétoise", société de secours mutuels, où il organise le service familial. Il milite auprès des groupes d’éducation, des bibliothèques et des écoles socialistes. Il fut d’ailleurs secrétaire de l’Ecole socialiste de 1912 à 1920. En 1919, il part travailler dans le Nord de la France en tant que confiseur pour rejoindre sa femme malade dans un sanatorium. Rentrant à Bruxelles, il rejoint la Jeune Garde socialiste de Forest, mais retourne à Verviers après quelques mois seulement. Peu de temps après son retour, la Jeune Garde de Verviers quitte le POB et fonde un groupe communiste.
Biographie de Michel Guillemin réalisée à partir du périodique "Drapeau Rouge" n°76 du mardi 31 mars 1925.

Les papiers (0,12ml) concernent la fondation du Parti Communiste de Belgique et ses prémisses, la Ligue Communiste Internationaliste (Trotskyste) de Belgique. S’y trouvent également diverses périodiques et brochures émanant de d’organisations appartenant au courant trotskyste des années 1920 jusqu’à la période de guerre.

Remerciements à Sébastien Dumont, stagiaire archiviste de l’UCL.

Illustration : "Projets de statuts du Parti Communiste de Belgique, Fédération Wallonne", 31/10/1920, CArCoB, Fonds Michel Guillemin, PP67/1.

  • Gorré-Pollain :

Ce fonds est divisé en trois sous-fonds :

Les papiers d’Henri Pollain. Né à Bressoux le 20/08/1920, il y décède le 30/06/2011. Résistant, il rejoint le Parti communiste de Belgique après-guerre et milite dans la section de Bressoux. En 1955, il participe aux réunions des « Amis belges de Mitchourine ». Les documents concernent principalement son activité dans la section locale de Bressoux entre 1949 et 1961.

Les papiers de Nadine Pollain, la fille d’Henri. Membre du Cercle des étudiants de Gauche (CEG) de l’Université de Liège à partir de 1956, elle en devient la secrétaire en mars 1966. Ses papiers tournent essentiellement autour du cercle, des activités qu’il organise et des contacts qu’il entretient avec les autres organisations étudiantes.

Les archives de Richard Gorré, mari de Nadine Pollain et beau-fils d’Henri Pollain. Né en 1944, Richard Gorré étudie à l’Ecole technique de Seraing où il participe à la publication de plusieurs journaux étudiants. Il rejoint les jeunesses communistes dans les années 1960. Il en devient le président et est le principal animateur des marches antiatomiques à la fin des années 1960. Ses papiers contiennent notamment les exemplaires du journal le Technosaure, ainsi qu’un dossier qui concerne les activités du Front Commun des Mouvements de Jeunesses Liégeois pour l’année 1967.

Remerciements à Sébastien Dumont, stagiaire archiviste de l’UCL.

En complément du fonds, il convient de mentionner l’existence d’une interview du couple Gorré-Pollain réalisée en 2011 par Jules Pirlot. Cette interview est disponible au CArCoB.

Illustration : Photographie de Richard Gorré, [c.1962], CArCoB, Collections photographiques.

 
  • Robert Ballewijns :

Né à Etterbeek le 25 novembre 1929 et décèdé à Anderlecht le 15 mars 2008. Robert Ballewijns épouse Jacqueline Thaels avec qui il aura une fille, Nadine Ballewijns (qui militera au PCB tout comme son père). Militant communiste, il fut membre de la Jeune Garde Socialiste Unifiée (JGSU) à partir de 1943, puis de la Jeunesse Populaire de Belgique (JPB) et éditeur de la "Jeunesse Nouvelle", un mensuel édité par le mouvement de 1955 à 1956. Membre de la Résistance durant la Deuxième Guerre mondiale, il reçoit diverses médailles dont celles de la Résistance Armée et de Prisonnier de Guerre. Il faut attendre l’après-guerre pour qu’il rejoigne le Parti Communiste de Belgique à proprement parler et qu’il intègre la section d’Anderlecht, qu’il dirigera plus tard en intégrant le comité de la section. Actif sur le plan syndical, milite à la FGTB et y constitue un "Comité Travailleurs Sans Emplois" en 1984. En 1989, le PCB se divise en deux ailes linguistiques (chapeautée par une "Union des communistes de Belgique", qui disparaît en 1995). Les Bruxellois créent le cercle Jean Blume pour conserver une institution bilingue. Robert Ballewijns intègre le cercle, ainsi que le Parti Communiste Wallonie-Bruxelles (PCWB).

Ses papiers (0,12 ml) concernent principalement son activité à la JPB, à la section d’Anderlecht du PCB puis au Cercle Jean Blume et au PCWB. On peut également y trouver une belle collection de pin’s.

Remerciements à Sébastien Dumont, stagiaire archiviste de l’UCL.

Illustration : Photographie de Robert Ballewijns, [c.1985], CArCoB, Collections photographiques.

 
  • Comité belge pour Angela Davis :

Le Comité belge pour Angela Davis est fondé le 5 mars 1971, à la suite d’une importante réunion dont les Jeunesses Communistes sont à l’initiative. Composé dans un premier temps de 25 membres, dont 11 communistes, le comité s’étendra pour atteindre 93 membres lors de la libération d’Angela Davis.

Angela Yvonne Davis naît le 26 janvier 1944 à Birmingham, dans l’Alabama, d’une famille de la classe moyenne afro-américaine. En 1970, elle est arrêtée pour terrorisme aux Etats-Unis lorsque son garde du corps, le jeune frère du détenu politique Georges Jackson, commet une prise d’otage résultant dans sa mort, celle d’un juge et de 3 prisonniers de San Quentin. La prise d’otage étant accomplie avec des armes qu’elle avait achetées pour assurer sa protection suite à de nombreuses menaces dues à sa participation à un comité de soutien pour la libération de trois détenus politiques. Après sa libération, elle devient co-présidente du comité principal de soutien, le National United Committee to Free Angela Davis (NUCFAD) qui est rebaptisé National Alliance against Racism and Political Repression. Elle continue d’enseigner et deviendra la présidente du département d’Histoire de l’Université de Californie à Santa Cruz.

Les papiers (0,12 ml) concernent essentiellement la gestion quotidienne du comité. Ils se composent donc de la comptabilité, de la correspondance et des publications éditées ou reçues par le comité.

Remerciements à Sébastien Dumont, stagiaire archiviste de l’UCL.

Illustration : Manifeste « Qui est Angela Davis » publié par le comité, 30/10/1971, CArCoB, Fonds du Comité belge pour Angela Davis, CBAD/12.

Numérisation de nos microfilms de l’Internationale Communiste

Les microfilms des archives belges de l’Internationale communiste ont été numérisés. Ces archives avaient fait l’objet d’un relevé établi à la fin des années 1990 par Luis Bernardo Y Garcia. Cet outil, qui a été corrigé depuis, reste d’actualité pour celui qui voudrait se repérer dans ce fonds contenant 13 microfilms (1,32 ml en format papier).

Les documents y sont divisés en deux parties, correspondant à deux versements distincts opérés par l’Institut Marxiste Léniniste (IML) de Moscou : une partie « A » et une partie « B ». La première a été offerte, la seconde est le fruit d’une sélection opérée par José Gotovitch qui, dans le cadre de ses recherches, s’était rendu deux fois à Moscou à partir de 1986 pour consulter ces archives. À l’occasion de ce second versement (« B »), des dossiers ont été constitués et des cotes spécifiques leur ont été attribuées, sans rapport avec les originaux. Il est donc possible qu’une partie de la sélection de José Gotovitch n’ait jamais été envoyée, donc qu’une série de documents concernant la section belge de l’IC ou ses militants nous soit encore aujourd’hui complètement inconnue. Un récolement serait donc encore nécessaire. S’il était impossible hier, avant tout pour des raisons financières, il l’est encore aujourd’hui pour ces mêmes raisons auxquelles se sont ajoutées l’absence de contacts avec les archivistes russes et surtout la guerre.

Le RGASPI a néanmoins entamé depuis quelques années un projet de numérisation et de mise en ligne des archives de l’IC via deux portails (http://komintern.dlibrary.org/ru/nodes/1-fond-komintern ou https://sovdoc.rusarchives.ru/).

Mêmes fragmentaires, ces archives demeurent un matériau fondamental pour celui qui s’intéresse à l’histoire du mouvement communiste en Belgique du début des années 1920 jusqu’à 1939. S’y trouvent les PV de réunions des organes de direction du PCB et de l’IC (Comité Exécutif et secrétariat latin), des rapports, de la correspondance, des tracts et des périodiques concernant les jeunesses communistes, le travail syndical, le Secours Rouge International, le Secours Ouvrier, la Main d’œuvre Etrangère (MOE), la Centrale Révolutionnaire des Mineurs, les organisations féminines... Elles sont accessibles dans nos locaux et seront intégrées à notre catalogue uDesk ultérieurement.