Prix du CArCoB 2021
Pour rappel, le prix vise à stimuler et valoriser les recherches et travaux mettant en valeur la connaissance des mouvements communistes en Belgique, ainsi que la documentation de notre Centre : archives, ouvrages imprimés, périodiques, photos, interviews, séquences filmées. Sont acceptés les travaux d’histoire, d’histoire de l’art, de science politique, sociologie, droit, science économique, anthropologie et archivistique ayant été réalisés au cours des cinq années qui précèdent l’attribution du prix. Dorénavant, il sera possible à ceux qui ont déjà concouru sans succès de présenter une nouvelle fois leur travail.
Le dépôt des travaux est fixé au 15 octobre 2021. Ils seront ensuite examinés par un jury composé par le Conseil scientifique du CArCoB, qui donnera le nom des deux gagnants le 15 décembre 2021.
Nous invitons donc tous ceux qui rentrent dans les conditions énoncées plus haut à nous contacter avant le 15 octobre 2021. Nous leur demanderons d’envoyer leurs travaux sous forme physique (papier ou DVD) en trois exemplaires et de les accompagner d’une synthèse de 1000 mots et d’un CV. Les conditions pour postuler sont les mêmes pour ceux qui ont déjà présenté leur travail une fois au cours des cinq dernières années.
Nouvel espace de stockage et nouveau meuble de rangement pour affiches
Cet espace abrite également un magnifique bas-relief de l’artiste Marc Macken qui représente Joseph Jacquemotte entouré d’un ouvrier et d’une paysanne. Après quelques travaux de réaménagements et le montage de nos étagères, l’espace est fin prêt à être utilisé !
Grâce à l’aide généreuse de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons également fait l’acquisition de deux meubles en bois mélaminés réalisés sur mesure afin de permettre la conservation de nos affiches « grand format » et celle nos affiches/peintures encadrées.
Nouveaux inventaires en ligne sur uDesk
De nouveaux inventaires sont maintenant disponibles en ligne sur uDesk ! Pour des informations plus détaillées, nous vous renvoyons vers notre catalogue en ligne uDesk.
Né à Mons le 16 février 1901, ce mineur de profession fut un personnage important du communisme belge de la première moitié du 20e siècle. C’est en 1923, à la suite d’un meeting des communistes Vandenboom et Linkenheld, qu’il adhère au PCB. Il prend part aux grèves de 1923-1924 et dirige alors la section de Boussu du PCB. En 1928, à la suite de l’exclusion des trotskistes, il est nommé secrétaire fédéral de la fédération boraine.
Il participe activement à la grande grève des mineurs borains de 1932, date à laquelle il est également président de la Centrale Révolutionnaire des Mineurs. En juillet 1932, il est arrêté et fait onze mois de prison. Il est alors sans emploi et est engagé comme permanent par le PCB, au sein duquel il intègre le Comité Central.
En 1938, il est élu conseiller communal et, l’année suivante, il devient député.
Dès les débuts de l’Occupation allemande de 1940, Cordier dirige l’action clandestine du PCB dans le Borinage, organisant notamment la diffusion de sa presse, la récolte de fonds pour illégaux ou encore la fourniture de matériel de sabotage. Il est arrêté par la Geheim Feldpolizei le 28/11/1941, puis est incarcéré à Mons où il meurt quelques jours plus tard (8/12/1941) sous la torture. [1]
Trois centres d’archives en Belgique disposent d’un fonds Georges Cordier. C’est à Gand, à l’AMSAB, qu’est conservé le principal d’entre eux. Au CArCoB, ce sont essentiellement des documents provenant du PCB, de la Centrale Révolutionnaire des Mineurs (CRM) et de l’Opposition Syndicale Révolutionnaire (OSR) que nous conservons. Tous datent de la grande grève des mineurs de 1932 et témoignent de l’engagement de Cordier au cours de cette lutte emblématique. Remerciements à Martin Périlleux, stagiaire bibliothécaire-documentaliste.
Né en 1912 d’un père mécanicien et d’une mère aide-ménagère, il est tout d’abord ajusteur avant de devenir postier. Il adhère aux Jeunesses Communistes (JC) en 1932, où il est très actif. Il devient membre du Comité Central des JC et adhère au Parti Communiste Belge, où il y est connu sous le pseudonyme de Jef Barricade.
Son activité militante le pousse à l’action syndicale au sein de la Poste, ce qui lui vaut d’être révoqué en 1932. Il y sera réintégré en 1935 par Paul-Henry Spaak, alors ministre des Communications et des Postes, Téléphones et Télégraphes.
Il est 2ème tête de liste du Parti Communiste lors des élections communales de Koekelberg de 1938.
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, il participe à la campagne des 18 jours. Suite à la défaite française, il regagne la Belgique, où il réintègre la Poste. Il y forme un groupe résistant très actif dès septembre 1940 et crée le Comité de Lutte Syndicale (CLS) à la Grand Poste. En 1941, il héberge Henri Laurent, Secrétaire politique fédéral clandestin de la fédération bruxelloise. Passé dans l’illégalité en 1942, il est arrêté le 22 mai de la même année et déporté en Allemagne, où il sera détenu dans les camps de Mauthausen, Natzweiler et Dachau. Il est libéré et rapatrié le 16 mai 1945.
Après la guerre, De Gunsch réintègre une nouvelle fois la Poste. Il poursuit son militantisme au sein du PCB et devient Secrétaire politique de la section de Jette. En 1946, il est troisième sur la liste communiste lors des élections communales et il sera élu conseillé suppléant.
S’opposant peu à peu à la politique syndicale du PCB, il quitte l’organisation en 1952 et rallie le Parti Socialiste Belge (PSB). Il le représente pour les élections communales de 1959, date à laquelle il devient conseillé communal de la commune de Jette, poste qu’il occupera jusqu’en 1964. Il sera réélu à ce poste en 1978, et ce jusqu’à sa mort le 7 décembre 1979.
Ses archives, qui datent pour la plupart d’après-guerre, concernent essentiellement son activité syndicale au sein de la CGSP. Une lettre du PCB, datée du mois de décembre 1947, atteste quant à elle de l’existence d’une section de Bruxelles des Postiers communistes. Quelques documents proviennent de l’Administration des Postes, du Front de l’Indépendance (FI) et de la Confédération Nationale des Prisonniers Politiques (CNPPA). Remerciements à Martin Périlleux, stagiaire bibliothécaire-documentaliste.
Né à Hornu le 25 mars 1907. Partageant les convictions socialistes de ses parents, ce régent en mathématiques franchit le pas de la militance dans ses jeunes années. Il rejoint d’abord les Etudiants socialistes et les Jeunes Gardes, puis, une fois son diplôme en poche, les Enseignants socialistes dont il assure un temps la présidence de la section boraine. Affilié au Parti Ouvrier Belge (POB), il devient l’un des leaders de la Fédération boraine.
Fait prisonnier en 1940, il s’échappe et entre rapidement dans la Résistance par l’entremise du Front de l’Indépendance (FI) au sein duquel il fonde, avec Jean Terfve, une section au Borinage. Dans ce mouvement de résistance, il devient progressivement responsable à de plus larges échelles. Il s’occupe également des Comités de lutte syndicale (CLS) dont il intègre le bureau national. Sa proximité avec Jean Terfve et les milieux communistes, qui constituent l’épine dorsale du FI et des CLS, le pousse naturellement à adhérer au Parti communiste. C’est chose faite en 1942. Pendant l’Occupation, il participe également à l’édition du Faux Soir.
Après-guerre, il contribue à la création de la Confédération belge des Syndicats uniques (CBSU) et en assure le Secrétariat avant qu’elle se fonde au sein de la FGTB en 1945. Entre 1945 et 1946, il est Directeur de l’Œuvre nationale des anciens combattants (ONAC) et du Service spécial d’aide gouvernementale aux Prisonniers politiques. Mais il doit interrompre momentanément son travail lorsqu’il est appelé par Jean Terfve, devenu ministre de la Reconstruction en mars 1946, pour diriger son cabinet.
C’est sous l’étiquette du PCB que René Noël entame sa carrière politique. Il est élu conseiller provincial du Hainaut (1946-1949 ; 1974-1976) et, à Mons, Conseiller communal (1946-1958) puis Échevin des Finances et des Fêtes (1947-1952). Il occupe également le poste de Sénateur en 1949, puis de 1954 à 1974. Il se présente ensuite aux élections communales à Cuesmes et devient bourgmestre entre 1965 et 1971. Après l’intégration de Cuesmes au sein du Grand Mons qu’il soutient, il redevient Conseiller communal (1971-1983) et Échevin des Finances (1972-1976).
Favorable au rassemblement des progressistes, il est à l’initiative de la constitution de l’ « Union Démocratique Wallonne » en 1964 à Cuesmes. Cette liste rassemble des communistes, des socialistes et des membres du Mouvement populaire wallon issus, pour la plupart, du milieu syndical. Aux élections communales suivantes de 1971 à Mons, il lance cette fois l’ « Union démocratique et progressiste » (UDP) joignant aux communistes des chrétiens de gauche et des indépendants. Le succès de cette liste, le conduise à étendre l’initiative de l’UDP à toute la Wallonie, mais sans grand succès. Il se heurte notamment à la réticence des dirigeants de la puissante Fédération liégeoise du PCB. Les relations se tendent entre Noël et la direction nationale du Parti. À la fin des années 1970, les succès électoraux de l’UDP ne sont plus au rendez-vous et le PCB finit par abandonner cette expérience. René Noël quitte alors le Parti, mais il ne renonce pas pour autant à son projet. En 1982, lors des élections communales de Mons, il rassemble des communistes, des maoïstes, des syndicalistes et des militants du Rassemblement Populaire wallon (RPW) sur la liste de l’ « Union démocratique et progressiste wallonne » (UDPW). Juste avant les élections, il décide toutefois de se retirer définitivement de la vie politique. Il préfère alors limiter son activité au domaine de la lutte pour la paix par l’entremise de l’Union belge pour la Défense de la Paix (UBDP), et ce, jusqu’à son décès en 1982.
Le fonds René Noël se compose essentiellement des archives qu’il a rassemblées au sein de la section de Cuesmes et de la Fédération boraine du PCB. L’initiative UDP et les conflits qu’elle provoque au sein du PCB en constituent le cœur. Un dossier se rapporte également à Noëlla Dinant, sa seconde compagne, qui fut députée du PCB de 1972 à 1974, puis de l’UDP de 1974 à 1981. Remerciements à Guillaume Rimbaud (archiviste à l’Atelier Liégeois pour la Promotion de l’Histoire et des Archives Sociales (ALPHAS) pour sa collaboration.
[1] Voir sa notice biographique dans le Maitron : Lewuillon Ivan et Mahoux Jean-Paul, « Cordier Georges », in Le Maitron, [En ligne] :<https://maitron.fr/spip.php?article...> . (Consulté le 20 septembre 2021).
Numérisation des Cahiers Marxistes par l’ULB
Il est désormais possible de consulter les Cahiers Marxistes (CM) depuis votre fauteuil ! En effet, ce périodique emblématique a été numérisé et océrisé par l’ULB. Il est actuellement consultable sur le portail de la digithèque de l’université. La mise en ligne des Cahiers et leur numérisation sont le résultat d’un projet initié par les professeurs Paul Aron et Cécile Vanderpelen-Diagre, avec la digithèque et les archives de l’ULB. Nous avons collaboré à ce beau projet en fournissant quelques numéros afin de permettre de combler les trous de la collection de l’ULB. Nous nous réjouissons aujourd’hui du résultat de ce projet et conseillons à tous ceux qui voudraient feuilleter le périodique à le faire en un « clic ».
Pour rappel, les Cahiers Marxistes ont été fondés en 1969 sous le patronage de la Fondation Joseph Jacquemotte, l’organisation culturelle francophone du PCB. Dans le premier numéro, Jean Terfve présente cette revue et formule les tâches qui lui sont alors dévolues : clarifier les problèmes non résolus du socialisme et du mouvement communiste international, ainsi que déterminer les conditions et modalités de l’instauration du socialisme en Belgique. Dès le départ, et c’est ce qui caractérisera la revue jusqu’à sa fin, ses colonnes sont ouvertes à des contributeurs variés, pour la plupart des intellectuels provenant d’horizons divers, mais se réclamant tous du marxisme. C’est d’ailleurs ainsi que la revue se définit encore en 2010 : « Référant aux courants marxistes, elle tend à considérer la société comme totalité ; à privilégier donc une approche multidisciplinaire critique et l’articulation entre théories et pratiques sociales. Les engagements y seront assumés comme clé de scientificité ou comme valeur philosophique et morale. La revue se conçoit comme lien entre chercheurs, citoyens actifs et responsables d’organisations sociales et politiques. » La revue souhaite regrouper ceux qui partagent des vues critiques sur la société capitaliste et qui défendent « la conception d’un socialisme assurant non seulement démocratie économique, mais aussi un degré supérieur de démocratie politique et sociale ». Le dernier numéro de la revue a été publié en 2015.
In memoriam - Paulette Pierson-Mathy
Nous nous inclinons devant la mémoire de Paulette Pierson-Mathy. Nous présentons nos condoléances à sa famille et à ses proches et nous leur faisons part de toute notre sympathie en ces tristes circonstances.
Paulette Pierson-Mathy est née le 3 mars 1932 à Saint-Servais. Juriste spécialisée en droit international et professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), elle obtient son diplôme de docteur en droit en 1956. En 1964, alors employée par l’Institut royal des relations internationales, elle publie « La politique raciale de la République d’Afrique du Sud » [1]. Comme le souligne Le Monde Diplomatique à l’époque, il constitue « l’un des rares ouvrages en langue française à traiter avec précision des conditions de vie des Africains dans la République sud-africaine » [2]. Selon les mots de Paulette Pierson-Mathy elle-même, il s’agira d’une véritable carte de visite qui facilitera le tissage de liens dans les milieux anticolonialistes et anti-apartheid. Trois ans plus tard, elle regagne l’ULB. Elle y est nommée chercheuse au Centre de Droit international et au Centre d’études africaines, où elle dispense également des cours.
C’est à la suite de contacts établis à Alger en 1968 avec l’African National Congress (ANC), qu’elle fonde le Comité Contre le Colonialisme et l’Apartheid (CCCA), dont le but est de soutenir les mouvements de libération et anti-apartheid à travers le monde, en se focalisant particulièrement sur la région du Sud-Ouest de l’Afrique. Ce n’est effectivement pas un hasard si, en 1994 lorsqu’il change de nom, le comité devient « Comité Afrique Australe (CAA) ». Au cours de cette période, pour satisfaire à la mission qu’elle s’est donnée, Paulette Pierson-Mathy déploie une intense activité : elle réalise des études, organise des conférences qui rassemblent d’éminentes personnalités politiques issues des quatre coins du monde et collabore à de nombreuses campagnes initiées à l’échelle nationale ou internationale. Cette activité, particulièrement intense dans les années 1970 à 1990, cesse progressivement au cours des années 2000. Pendant cette période, Paulette Pierson-Mathy, peut compter sur le soutien indéfectible de son mari sans qui, selon ses propres mots, « tout cela aurait été impossible ».
Depuis 2016, le CArCoB s’est engagé à préserver sa mémoire et celle du CCCA en récoltant ses archives, et ce, afin de les faire vivre et de témoigner de l’engagement qui fut le sien dans la lutte contre les régimes racistes et, plus généralement, pour l’émancipation des peuples opprimés. Ce combat continue... Amandla awethu !
- Paulette Pierson-Mathy (deuxième en partant de la gauche) entourée d’une délégation de femmes africaines venue en Belgique pour participer à la Conférence internationale des Femmes et de l’Apartheid organisée à Bruxelles du 17 au 19 mai 1982 par l’ONU, 1982, Collections photographiques du CArCoB.
- Manifestation contre l’Apartheid en Afrique du Sud organisée à Bruxelles (De gauche à droite : Paulette Pierson-Mathy, Louis Van Geyt, Guy Spitaels et Ernest Glinne), 1985, Collections photographiques du CArCoB.
[1] Pierson-Mathy, Paulette, « La politique raciale de la République d’Afrique du Sud », dans Chronique de politique étrangère, vol. XVII, n° 3-5 (Bruxelles : Institut royal des relations internationales, 1964)
[2] Le Monde Diplomatique, février 1965, p.13, [En ligne] : <https://www.monde-diplomatique.fr/1...> . (Consulté le 23/09/2021)
Lectures conseillées
Nous tenons à souligner la parution récente de deux ouvrages fort intéressants, réalisés en partie grâce à la consultation de nos archives.
- Adrian Thomas, Robert Dussart. Une histoire ouvrière des ACEC de Charleroi, Bruxelles, Editions Aden, 2021.
Robert Dussart, une histoire ouvrière des ACEC de Charleroi est la biographie d’un des syndicalistes les plus marquants du Pays Noir . Robert Dussart, qui aurait eu cent ans en 2021, incarne un type de syndicalisme original, combatif et autonome. Son parcours se croise de près avec l’histoire syndicale des ACEC de Charleroi. La grande usine était un peu l’âme de la ville. Quand les ACEC éternuent, Charleroi s’enrhume. C’est ce qu’on avait coutume de dire dans la région, depuis la Libération jusqu’aux années 1980, autant pour parler de la santé financière de ce fleuron national que pour évoquer la propagation des grèves à partir de ce bastion syndical.
Au-delà du personnage, ce livre est une plongée dans l’histoire sociale de Charleroi, de la FGTB régionale et du Parti communiste de Belgique. C’est une histoire ouvrière à part entière des ACEC, non seulement de sa maison-mère située entre Marcinelle et Mont-sur-Marchienne, mais aussi de ses sites établis à Herstal, à Gand et à Ruysbroeck. Ce voyage commence au début du XXe siècle, avec l’origine familiale minière du petit Dussart dans les corons de Dampremy, et traverse les années de guerre puis les fifties, pour s’emballer à partir de la « grève de siècle » en 1960-1961. Toutes les grandes batailles politico-syndicales de Dussart sont passées en revue, notamment la grève pionnière et victorieuse pour la semaine des 36 heures en 1979, jusqu’en 1988, quand les ACEC sont démantelés. Le livre se prolonge même après le décès de Dussart, jusqu’à nos jours, alors que la lutte syndicale agite toujours le Pays de Charleroi.
Une belle vidéo de présentation du livre a été réalisée par la FGTB Charleroi-Sud Hainaut. Pour la visionner, veuillez cliquer ici.
Si vous souhaitez acheter le livre, vous pouvez nous contacter (voir infos plus haut) ou passer directement commande aux éditions Aden.
- Maxime Tondeur, Chroniques d’une guerre annoncée (1933-1939), édition à compte d’auteur, 2021.
À la demande de nombreux lecteurs, Maxime Tondeur (Blog « ROUGEs FLAMMEs ») vous propose une version imprimée, illustrée et reliée des Chroniques d’une guerre annoncée (1933-1939) au prix de 15 € ou 20 € avec frais de port.
Ils regroupent une sélection des articles de politique étrangère rédigés de 1933 à 1939 par E. PARISET, nom de plume de son père Arthur TONDEUR (1908-1999),
d’abord pour le Drapeau Rouge hebdomadaire, ensuite pour La Voix du Peuple quotidienne. Elles évoquent la Sarre, l’Autriche (l’Anschluss), la Tchécoslovaquie et les accords de Munich de 1938. E. Pariset a observé de près l’émergence du nazisme et sa résistible ascension dans les années ’30, avant d’en connaître dans sa chair, en 1941, la criminelle réalité concentrationnaire au camp de Breendonk.
La lecture de ces chroniques et l’étude de cette période historique ne peuvent qu’inviter à la réflexion et au débat sur les prémisses de la 2ème guerre mondiale et sur le rôle respectif des gouvernements européens dans son déclenchement.
Si vous désirez commander ces chroniques, cliquez ici, puis renvoyer le formulaire.
Notre nouvelle édition : "Camarades/Kameraden"
Il y a tout juste cent ans, le 4 septembre 1921, était fondé le Parti communiste de Belgique.
Pour cette occasion, le Centre des archives du communisme en Belgique, le CArCoB, ainsi que son pendant flamand le DACOB, se sont associés pour raconter son histoire par un livre d’images : Camarades : Le Parti communiste de Belgique par l’image, 1921-1995/ Kameraden : De kommunistische partij van België in beeld, 1921-1995 , Bruxelles, CArCoB, 2021.
C’est avant tout un panorama de la présence des militant.e.s dans toutes les luttes qui ont façonné la Belgique du 20ème siècle, depuis les grandes grèves jusqu’à la dépénalisation de l’IVG en passant par l’époque héroïque de la Résistance. Quelque 350 photos, affiches, unes de journaux, autocollants etc. issus des archives illustrent l’histoire souvent méconnue du Parti communiste de Belgique. D’une grande qualité d’impression, les images sont accompagnées de présentations et de notices descriptives rédigées en français et en néerlandais.
En vente dès à présent au CArCoB au prix de 25€. Les frais de port sont offerts pendant le mois de septembre !
Pour le commander, contactez-nous par courriel à carcob@skynet.be ou par téléphone au 02/513 61 99.
Pour consulter quelques-unes des pages du livre en guise d’aperçu, veuillez cliquer ici.